Vous l’ignorez peut-être, mais vous vous êtes probablement déjà fait soigner par un professionnel de la santé ayant suivi ses études médicales à l’étranger. A titre d’exemple, sachez que plus de 20% des kinésithérapeutes exerçant dans l’hexagone, sont des français ayant obtenu un diplôme européen en dehors de la France. Et ce chiffre est amené à augmenter dans les années à venir.
Alors, comment expliquer cet engouement pour les études de kinésithérapie à l’étranger ? Que valent ces Universités qui accueillent chaque année de plus en plus d’étudiants français ? Quelle destination choisir et surtout, vers qui se tourner pour être orienté vers l’Université la mieux adaptée à vos ambitions professionnelles ?
Retour sur ce phénomène en expansion, à travers l’expérience de Manon, jeune étudiante en kinésithérapie au Portugal.
Etudes de kiné à l’étranger : un premier choix enrichissant
J’ai toujours voulu être kiné, avoue Manon, 19 ans. J’apprécie beaucoup le contact humain et cela me plaît de me sentir utile, et de soulager mes patients.
Comme beaucoup d’étudiants, Manon a franchi les frontières de l’Hexagone pour poursuivre ses études de kinésithérapeute.
C’était un premier choix, nous confie-t-elle. Je sais que certains étudiants font cela à cause des quotas assez restreints dans les IFMK en France, mais ce n’est pas mon cas. J’ai décidé de faire mes études de kiné à l’étranger parce que je voulais vivre une expérience hors du commun, prendre mon indépendance, explorer un pays et découvrir une culture différente.
Accéder à un IFMK en France peut s’avérer assez complexe. Les quotas imposés dans ces instituts constituent une barrière infranchissable pour certains étudiants qui se tournent alors vers une solution alternative: entamer leurs études de kiné à l’étranger.
Un diplôme européen exploitable dans toute l’Union Européenne
Même si je poursuis mes études de kiné à l’étranger, j’ai l’intention de travailler en France dès que j’aurai mon diplôme en poche, reconnaît Manon.
Obtenir un diplôme européen à l’étranger, dans l’intention d’exercer en France est devenu monnaie courante. Les étudiants comptent sur la libre circulation en Europe, et ils ont raison. Avec un diplôme européen, il est en effet possible de pratiquer sa profession dans n’importe quel pays membre de l’Union Européenne. Pourquoi s’en priver ?
Etudes de kiné au Portugal: de prestigieuses Universités accueillent des étudiants français
Je me suis bien renseignée avant de mettre mon projet d’études à exécution, poursuit la jeune étudiante. Je sais que de nombreux pays tels que l’Allemagne, la Roumanie, et l’Espagne forment des étudiants français. Finalement, après de nombreuses recherches et beaucoup de réflexion, mon choix s’est porté sur le Portugal.
Le Portugal est une destination très prisée par les personnes désireuses de faire leurs études de santé à l’étranger. Des paysages enchanteurs, une population chaleureuse, un climat calme et sécurisé … Mais ce qui attire avant tout les étudiants, ce sont les Universités de haut niveau qui y sont implantées.
Très vite, je suis entrée en contact avec GEDS. C’est un organisme portugais, partenaire exclusif de certaines Universités portugaises , qui accompagne gratuitement les étudiants dans leurs démarches pour intégrer ces établissements, explique Manon. Ces Universités sont sélectives, et le nombre de places y est limité. Je suis vraiment contente d’avoir été acceptée.
Les Universités CESPU de Porto et EGAS MONIZ de Lisbonnedispensent d’excellentes formations de kinésithérapie (physiothérapie) sur une durée de quatre ans. Les étudiants reçoivent des enseignements théoriques et pratiques et évoluent dans un climat motivant et épanouissant. Ces établissements, régulièrement contrôlés par l’A3ES respectent le processus de Bologne et sont soumis à la réforme LMD. Pas d’inquiétude à avoir ! Ces Universités répondent parfaitement aux normes européennes et délivrent des diplômes conformes aux directives européennes.
Des formations en kinésithérapie de haut niveau
Etre kiné, c’est exercer un métier très manuel, précise Manon. C’est important d’avoir une excellente formation pratique, en plus des cours théoriques.
Dès la deuxième année de formation à la CESPU ou à EGAS MONIZ, les étudiants en kinésithérapie ont accès aux patients, sous la surveillance de leurs formateurs.
Pour ce qui est de la langue, la première année de formation de kiné est en français. Dans le même temps, nous devons suivre un stage intensif de portugais parce qu’il est indispensable d’acquérir un niveau B1 de langue pour la suite de la formation. Avec un peu de bonne volonté, on y arrive très bien affirme Manon
Pour ce qui est de l’avenir, Manon a déjà des projets concrets.
Je sais qu’à la CESPU, il est possible de combiner la formation de kinésitherapeute avec celle d’ostéopathe sur 6 ans ! J’envisage très sérieusement cette option.
En France, la double qualification de kinésithérapeute/Ostéopathe est très recherchée, mais elle nécessite dix ans d’étude (deux fois cinq ans).
Si, comme Manon, vous prévoyez de poursuivre vos études de kiné au Portugal, nous vous invitons à lire nos conseils pour planifier vos études au Portugal.
N’hésitez pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de vous aider.
Vous pouvez également, dès aujourd’hui, compléter votre dossier de candidature en ligne.